Zin, ancienne maîtresse du yakusa Masashi, a avec ce dernier trahi son boss et lui a juré de se venger. Puis, elle s'est "rangée".

De cette union est née Zen qu'elle a élevée seule jusqu'à maintenant.

Zen n'est pas une jeune fille comme les autres de son âge, au cours des années, elle a développée un don pour les arts martiaux qu'elle a appris en regardant simplement la télé et les cours de muay thaï a côté de chez elle.

Un jour, sa mère tombe malade et ne peux plus payer les médicaments. Zen trouve alors son ancien carnet de dettes et se met en tête de récupérer l'argent des débiteurs pour pouvoir payer le traitement de sa mère.

Ses dons en arts martiaux lui seront alors plus que nécessaires...

Chocolate est un film que j'ai vu il y a déjà un petit moment, mais je m'en souviens très bien car il m'avait fait forte impression.

Tout d'abord, soyons clairs sur un point, je ne vais pas m'attarder sur le scénario qui est plutôt mince car je pense que dans ce genre de film, ça passe souvent en arrière plan car c'est avant tout les scènes de combats, affrontements...qu'on remarque. Personnellement, ça ne me dérange pas...je comprends que le réalisateur veuille nous en mettre plein la vue.

Chocolate commence sur la trahison de Zin et de son amant, comme ça on connait déjà le passé de la mère de l'héroïne du film.
Ensuite, on assiste a l'évolution de Zen, et de ses capacités hors-normes pour une fille de son âge, on la voir grandir...rien qu'en regardant la télé et les cours de muay thai à côté de chez elle, elle a devéloppé un don pour les arts martiaux. En plus de ça, elle a une ouïe très développée.

Son meilleur ami, lui, a bien compris que ça pourrait lui rapporter de l'argent et donc ce dernier et Zen présentent quelques tours en ville pour gagner un peu d'argent.
Et après vous connaissez la suite, la mère de Zen tombe malade et elle trouve le précieux carnet.


Et voilà, le prétexte à nous montrer des scènes d'action est tout trouvé, Zen va botter les fesses des débiteurs qui veulent pas payer...sans trop de difficultés. Elle est trop puissante !

J'ai vraiment bien aimé les chorégraphies, ça bouge beaucoup (enfin il vaut mieux, sinon il y aurait un gros problème), c'est bien rythmé, de plus le film est assez court, 90 min (enfin ça c'est la version que j'ai vue apparemment il dure 110 min)...donc pas vraiment le temps de s'ennuyer.

Et la scène finale est assez spectaculaire je trouve.

J'ai lu tout de même des critiques négatives à propos de ce film, en ce qui me concerne, j'ai bien aimé.

Bon, c'est vrai que lorsque le film est terminé, je me suis dit que c'était un peu toujours la même chose, les scènes d'actions mais comme ça se passe dans des endroits différents à chaque fois, ça passe bien (la boucherie, sur le toit...) et puis je n'y connaîs rien en arts martiaux, c'est peut-être pour ça que je suis moins exigeante pour ce genre de film (il faut dire aussi que j'en ai pas vu des tonnes).

Et pour une fois que le personnage principal est une femme, ça vaut le détour non?

J'avais lu également que pas mal de gens voyait en Jeeja la Tony Jaa au féminin, je ne sais pas ce qu'elle en pense^^
D'ailleurs, il y a un petit clin d'oeil à Ong Bak dans une scène où elle affronte des "méchants" (ils sont très très méchants), avant de se battre, on le voit.


Et il y a un truc qui m'a fait rire, car oui il y a un peu d'humour, c'est quand Zen imite en plus des gestes le son de Bruce Lee (c'est bien lui, j'espère que je ne dis pas de bêtises).

Sinon, que dire d'autre, l'apparence des méchants est kitsch.

A la fin du film, on peut voir les scènes ratées et on s'apperçoit alors que les acteurs se vont vraiment mais vraiment très très mal...ça peut aller jusquà un séjour à l'hôpital. Voila, je trouve que c'est très sympa de montrer un peu l'envers du décors, ça nous permet de nous rendre compte des conditions de tournage pour exemple.

A noter que Prachya Pinkaew a réalisé aussi Ong Bak avec Tony Jaa, mais vous le saviez surement déjà...J'avais beaucoup aimé ce film.

Bref, Chocolate est un film d'art martiaux sympa et plein de punch. Bravo à Jeeja qui est vraiment le seul intérêt de ce film mais ça ne m'empêche pas de l'avoir apprécié.