1955. Dix ans se sont écoulés depuis le our où l'éclair incandescent a fendu le ciel.
Dans la ville d'Hiroshima, l'esprit d'un jeune femme est intensément bouleversé.
Pour les plus faibles, qu'ont représenté la guerre et la bombe?

L'oeuvre polémique d'un auteur engagé!


Source : Couverture du manga (éditeur Kana)

Informations générales :

- Titre original : Yûnagi no machi Sakura no kuni (夕凪の街 桜の国)
- Titre français : Le Pays des cerisiers
- Auteur : Kôno Fumiyo
- Genre/Type : Drame, Histoire
- Année : 2003 (France : 2006)
- Volume : 1
- Editeurs : Futabasha (Japon), Kana (France)
- Adaptation : Film japonais de Kiyoshi Sasabe (2007)  "Yûnagi no machi, Sakura no kuni" et adaptation en Roman Kunii Kei (2007).

Mon avis :

Le pays des cerisiers est un manga en 1 volume qui traite d'un sujet douloureux, Hiroshima et plus précisément, l'après Hiroshima à travers le quotidien de plusieurs personnes d'une même famille de 1955 à nos jours.

Ce sujet si "dur" est traité avec beaucoup de sensibilité et d'intelligence, c'est émouvant et beau. L'histoire commence par nous présenter Minami qui vit à Hiroshima avec sa mère en 1955 puis après un  évènement bouleversant, nous retournons au présent, chez la famille Ishikawa (en 2004).

Ce manga m'avais attirée pour son sujet, parce que je suis toujours très sensible à ce genre de sujet et d'ailleurs ça m'a beaucoup fait penser à un film de Shindô Kaneto dont je vous avais déjà parlé ici : Children of Hiroshima. Ce n'est pas raconté de la même manière mais on retrouve le même message "fort"" qui est bien là.
La couverture m'avait beaucoup plu avec ses tons pastels et le graphisme aussi qui ne ressemble pas du tout à ce qu'on peut voir dans les shôjo par exemple (pas de grands yeux kawaii). C'est plus réaliste.

Sinon, c'est très bien écrit mais il faut le lire en une seule fois pour ne pas perdre le fil de l'histoire car on passe d'un personnage à un autre et l'époque aussi change plusieurs fois.

Bref, voilà un très beau et émouvant manga que je vous conseille vivement. Dès que j'ai l'occasion, je regarde l'adaptation ciné et je vous en parle.

Ma note : 9/10


Ageha.