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Rashômon
Dans le Japon de l'époque Heian (aux alentours du Xe siècle), pendant une guerre civile, 4 versions très différentes d'un crime d'après autant de témoins, y compris celui l'a perpétré et le fantôme du défunt convoqué par un chaman.
Résumé : wikipédia
Images : allociné
- Titre original : Rashômon (羅生門)
- Réalisateur : Kurosawa Akira
- Scénariste : Kurosawa Akira et Hashimoto Shimoto
- Genre : Drame
- Adaptation : nouvelles de Ryunosuke Akutahawa
- Pays : Japon
- Année : 1950 (sortie dvd france : disponible)
- Durée : 88 min
- Musique : Hayasaka FumioCasting :
- Mifune Toshirô : Tajomaru, le bandit
- Mori Masayuki : Tashehiro, le samurai
- Shimura Takahashi : Le bucheron
- Kyô Machiko : Masago, la femme
- Kato Daisuke : Le policier
- Honma Fumiko : la sorcière
Mon avis :
Rashomon est un film important dans le cinéma japonais, car sorti en 1950 et primé à Venise, il révéla en occident le cinéma japonais et Kurosawa.
Je n'ai vu que deux films de Kurosawa, Rashomon et les 7 samurai (qu'Arte avait diffusé dans sa version intégrale de 3h en 2010 dans son cycle sur les samurai). L'occident a pu également bien sûr découvrir le très célèbre acteur Toshiro Mifune ici dans le rôle du bandit Tajomaru.
Source : Blog de Olivier Père.Pour moi, c'est vraiment difficile de parler d'un tel film parce qu'il est au final assez complexe à analyser, pourtant l'histoire n'est pas si compliquée à comprendre (1 meurtre et 4 points de vue différents, des personnages qui racontent l'histoire et nous livrent leurs impressions).
L'originalité de ce film pour l'époque est donc l'histoire racontée sous 4 points de vues différents, chaque personnage ayant été impliqué dans cette histoire la racontant à son avantage bien sûr.Kurosawa y intègre même un élément fantastique avec le fantôme du défunt qui, par l'intermédiaire d'une chamane, témoigne à son tour devant les juges.
De plus, l'histoire est racontée en "flashbacks" sous forme de témoignages et chacun raconte l'histoire en changeant des éléments, en dissimulant ou inventant, la part de mystère et le doute est bien entretenu.La mise en scène, les témoignages, la façon dont chaque point de vue est exposé au juge (qu'on ne voit jamais et donc ça pourrait être le spectateur à la place) est très théâtral, que ce soit dans le jeu des acteurs/actrices que les décors et costumes (minimalistes pour le tribunal, la nature pour les deux autres endroits principaux, la scène du crime et le temple).
Mais au final, peu importe la vérité, c'est la scène finale qui compte avec le moine et les deux autres personnages se racontant ce terrible fais divers qui a un impact direct sur eux et qui au final est une métaphore (ils parlent de l'humanité).
Puis surtout ce que j'aime c'est le fait que Kurosawa, en ne montrant jamais le juge, fais de nous, spectateur, le témoin de ces actes et le juge de l'histoire, bref, on a l'impression d'être dans le film.Enfin, ce film conforte dans l'idée que je veux voir plus de vieux films japonais parce que ma culture ciné est pauvre de ce côté là et que j'aime tout simplement les vieux films :)
Ma note : 8/10
Ageha.
Tags : rashômon, film, japon, kurosawa akira, toshiro mifune, drame
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