• Combat sans code d'honneur

    Combat sans code d'honneurL'histoire, basée sur des faits réels, raconte la lutte pour l'hégémonie d'un nouveau gang reconstitué sur les ruines de l'après-guerre dans la région de Hiroshima.

    Dans le monde des yakuza, le code d'honneur a disparu pour faire place à la loi du plus fort.

     

    Résumé et images : wildside

     

     

     


    - Titre original : Jingi naki tatakai
    - Autres titres : Combat sans code d'honneur, The yakuza papers (vol.1), War without a code
    - Réalisateur : Fukasaku Kinji
    - Scénaristes : Kasahara Kazuo et Iiboshu Kôichi
    - Genre : yakuza, policier, action
    - Pays : Japon
    - Année : 1973 (Japon), 1975 (France), 2012 (dvd France)
    - Durée : 99 min
    - Musique : Tsushima Toshiaki


    Casting :

    - Sugawara Bunta : Hirono Shozo
    - Matsukata Hiroki : Sakai Tetsuya
    - Tanaka Kunie : Makihara
    - Nakamura Eiko : Suzue
    - Watase Tsunehiko : Arita Toshio
    - Ibuki Goro : Ueda
    - Kaneko Nobuo : Yamamori
    - Kimura Toshie : Mme Yamamori
    - Kawaji Tamio : Kanbara
    - Nagisa Mayumi : Shinji Akiko
    - Uchida Asao : Kenichi Okubo


    Mon avis :

    J'ai vu trop peu de vieux films japonais, j'aimerais en voir plus et élargir mes connaissances en classiques du cinéma japonais. Combat sans code d'honneur en est d'ailleurs un! Le nom du réalisateur ne vous dis rien? mais vous le connaissez certainement, c'est le réalisateur de Battle Royale. Il est très connu et a une filmographie impressionnante, il a été très prolofique dans les années 70 et Combat sans code d'honneur n'est pas son seul film sur les yakuza.

    Il y a de nombreux points qui m'ont marquée dans ce film. Le réalisateur nous présente le monde des yakuza d'un point de vue très sombre. On ne les voit pas comme des hommes charismatiques et impressionnants ou des hommes qu'ont pourrait admirer.
    Ce qui est intéressant aussi, c'est le contexte historique : la formation des nouveaux gangs de yakuza très peu de temps après la fin de la guerre. D'ailleurs, la première scène déjà pleine de violence, évoque la présence de l'armée américaine.

    On assiste à la formation de nouveaux clans de yakuza qui entrainent la disparition des clans déjà existants, le but est de prendre le dessus, le pouvoir et gagner le plus de territoire possible pour n'être que le seul gang à régner. Pour cela, ils laissent de côté leur code d'honneur au détriment de la loi du plus fort : tous les coups sont permis (trahisons, assassinats des adversaires trop gênants, alliance avec certains politiciens et la police). Ils sont au dessus des lois et imposent leur présence à tous. Ici la guerre est interne, ils se battent entre eux jusqu'à s'entre tuer. Puis les salles de jeux font placent au traffic de drogue...

    Combat sans code d'honneur

    La violence est très présente dans ce film, du début à la fin et le rythme ne faiblit pas.  Par contre, la multitude de personnages, malgré les présentations de chacun et l'année de leur mort aussi au cours de l'histoire (avec arrêt sur image), m'a un peu embrouillée. J'ai eu du mal à retenir autant de monde et a plusieurs reprises je me suis sentie un peu perdue. Je trouve que c'est difficile à suivre par moment, il faut être bien attentif.

    Quant à la place des femmes, il est clair qu'elles ne sont là que pour satisfaire les hommes et servent ici en gros de décors. Ce film montre un univers exclusivement masculin...

    J'aime bien le style des films des années 70, ça se voit que ce film a vieillit mais l'ambiance et le style sont propres au réalisation de cette époque (et pourtant l'histoire se déroule entre les années 40 et 50, ça se voit tout de même bien sur). On reconnait bien la musique très seventies, l'interprétations des acteurs (surjeu pour certains et ça hurle beaucoup, l'accent exagéré utilisé par les yakuza : d'ailleurs Hirono qui n'est pas un yakuza au départ se démarque par son accent beaucoup moins marqué face aux autres yakuza). Il y a aussi l'irréalisme de certaines scènes ou encore des détails comme la couleur du sang flashy (^^).
    Fukasaku Kinji n'oublie pas d'y glisser quelques touches d'humour dans son film, notamment lors de la scène où un personnage se coupe le petit doigt ou lorsque le chef de clan Yamamori passe sont temps à pleurer auprès de ses hommes...

    Bref, Fukasaku Kinji nous montre là une image bien noire du Japon d'après guerre où les yakuza ont imposé leur pouvoir (en s'entre tuant!) et ont profité du Japon affaibli.
    Un classique du film de yakuza à découvrir! J'aimerais voir aussi Le cimetière de la morale également réalisé par Fukasaku Kinji.

    Ma note : 7/10


    Ageha.

     

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