• Le Sorgho rouge

    Le Sorgho rougePendant la période de l'occupation japonaise en Chine, à la fin des années 30, une jeune femme en âge de se marier, surnommée Jiu Er "la 9ème" est vendue à un homme plus âgé par son père.

    Contrainte à épouser cet homme qu'elle ne connaît pas, elle quitte la maison.
    Lors de la cérémonie , Jiu Er et ses porteurs tombent sur un bandit qui se dit être "Le Chauve" et elle fait ensuite connaissance avec Li la grande gueule.

    Peu de temps après, elle apprend la mort mystérieuse de son mari qui lui laisse comme héritage des cultures de Sorgho rouge où est fabriqué le vin de Sorgho.
    Très vite, elle reprend la tête de l'entreprise et la fait prospérer.

     


    Fiche technique :

    - Titre original : Hong gao liang (红高粱)
    - Titre français : Le Sorgho rouge
    - Réalisateur : Zhang Yimou
    - Scénariste : Chen Jianyu et Mo Yan
    - Genre : Drame
    - Adaptation : Roman "Le Sorgho Rouge" de Da Ying
    - Pays : Chine
    - Année : 1987 (France : 1987)
    - Durée : 91 min
    - Musique :


    Casting :

    - Gong Li : Jiu Er
    - Jiang Wen : Yu Zhamo "Li La Grande Gueule"
    - Rujun Ten : Oncle Luohan
    - Cunhua Ji : Le Chauve


    Mon avis :

    Le Sorgho rougeLe Sorgho rouge est le 1er long-métrage de Zhang Yimou et la 1ère collaboration du réalisateur avec la célèbre et talentueuse Gong Li qu'il retrouvera plus tard dans Epouses et Concubines, Shanghai Triad, Vivre! ou encore Qiu Ju, une femme chinoise (ce dernier dans ma liste, j'espère le voir prochainement).

    J'adore Zhang Yimou et ce que j'aime surtout c'est la période avant Hero ou Le Secret des poignards volants, après j'aime moins. Je préférais l'époque où il nous montrait différentes parties de la Chine, des beaux portraits de femmes à travers différentes époques.
    Je regrette cette époque là, même si ses récents films sont réussis et touchent certainement un plus large publique.

    J'ai beaucoup aimé Le Sorgho rouge parce qu'il m'a rappelé Epouse et Concubines à cause de la couleur rouge très présente tout au long du film. Couleur qui représente bien sur le Sorgho, mais qui rend l'histoire plus intense et représente bien son héroïne éprise de liberté et ayant envie de réussir dans sa nouvelle vie et surtout de vivre.
    Le rouge c'est aussi la couleur du sang et de la violence puisque dans ce film on est à l'époque de l'occupation japonaise, fin des années 30 (cf : la réquisition des champs de Sorgho par l'armée japonaise et les exécutions forcées).

    Gong Li est comme toujours excellente et sait toujours parfaitement interpréter ces rôles de femmes fortes et blessées par la vie. Par contre, je pense pas connaître le reste du casting.
    J'ai beaucoup aimé également la musique traditionnelle que je trouve toujours magnifique et puissante.
    L'atmosphère que dégage le film est hypnotisant par moment et parfois étouffant, sans doute l'effet de la couleur rouge.
    J'admire cette femme qui su tirer profit de ce qui lui est arrivée, aller de l'avant et se faire respecter par tous, surtout par les hommes. J'avais même l'impression qu'en plus d'être la patronne, elle était un peu comme une mère pour ses employés.

    La fin est plus rouge que jamais et étonnante. On retrouve d'ailleurs le même genre de destin pour plusieurs des héroïnes des films de Zhang Yimou.
    Le ton du film, même si le sujet n'est pas drôle du tout, n'est jamais larmoyant et on a même droit à quelques petites touches d'humours (Li la grande gueule).

    Bref, Le Sorgho rouge est un 1er film réussis pour Zhang Yimou et un ours d'or du festival de Berlin amplement mérité. Il poursuivra ce style dans ses films suivants tout aussi brillants. A voir.

    Ma note : 8/10


    Ageha.

     

    Extrait (début, après la cérémonie) (pas de sous-titres)

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